1/ Continent de Mu
L’hypothèse de l’existence de cette île se fonde sur le livre à sensation du colonel James Churchward (1852-1936), publié en 1926, Le Continent perdu de Mu. Cet ouvrage précède de peu la publication à titre posthume de l’œuvre majeure de Jules Hermann écrite plusieurs décennies auparavant et intitulée Les Révélations du Grand Océan, une rêverie dans laquelle la Lémurie est évoquée.
Churchward affirme dans son livre que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans la langue sacrée de Mu qu’un vieux prêtre d’Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l’Atlantide.
Après avoir quitté l’Inde, Churchward dit avoir cherché d’autres preuves concrètes de l’existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle-Zélande et sur l’île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu.
2/ Eldorado
L’Eldorado (de l’espagnol El Dorado : « le doré ») est une contrée mythique d’Amérique du Sud supposée regorger d’or.
Ce mythe est apparu dans la région de Bogota en 1536. Il a rapidement été relayé par les conquistadors espagnols qui y ont cru sur la base du récit du voyage de Francisco de Orellana par Gaspar de Carvajal, et dans le cadre du mythe plus ancien des cités d’or, qui était aussi largement diffusé à l’époque chez les conquistadors.
Le mirage d’une contrée fabuleusement riche en or a alimenté sur près de quatre siècles une sanglante course au trésor.
Les conquistadors n’ont pas trouvé l’Eldorado, mais ils ont arraché aux Incas et aux Chibchas des monceaux d’or.
3/ Scholomance
Scholomance est une école légendaire de magie noire réputée être dirigée par le Diable.
Elle est prétendument située près d’un lac sans nom dans les montagnes au sud de la ville de Hermannstadt (appelée Sibiu en roumain) dans la région roumaine de Transylvanie. Dans cette école secrète, qui n’admettait que dix étudiants à la fois, le diable enseignait les secrets de la nature, le langage des animaux et des sortilèges.
À la fin du cycle de cours, l’âme du dixième élève lui était due.
4/ Camelot
Camelot, aussi appelée Camalot ou Caermaloyw (synthèse de « caer » et « maloyw » en référence à Caerloyw, nom gallois de Gloucester), est un château de la légende arthurienne. C’est le siège de la cour de la reine Guenièvre et du roi Arthur, souverain de Bretagne, soit l’actuel emplacement de l’Angleterre (au sud du mur d’Hadrien), du pays de Galles et de l’Armorique. C’est également l’endroit où fut instituée la Table ronde.
Il est difficile de situer ce lieu mentionné pour la première fois dans un seul des manuscrits du Moyen Âge (vers 1200) du Lancelot ou le Chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes. Le lieu n’y est pas décrit en détail. Chrétien semble reprendre l’avis de Geoffroy de Monmouth pour qui Carleon (Caerleon au pays de Galles) est le siège principal de la cour d’Arthur, Camelot n’étant probablement qu’une initiative d’un copiste. C’est à partir du Lancelot-Graal que Camelot prend de plus en plus d’importance et finit par remplacer Caerleon. Dans la tradition galloise (Culhwch ac Olwen ou les Triades galloises), la cour principale d’Arthur est située à Celliwig en Cornouailles. Selon les Triades, les deux autres cours sont à Mynyw et Pen Rhionydd. Mynyw a été situé à Saint David’s, Pen Rhionydd n’a pas encore été localisé.
5/ Paradis
Le paradis est le « lieu de séjour où, dans les différentes traditions, les âmes se retrouvent après la mort ». Dans un sens large, le concept de paradis est présent dans presque toutes les religions.
Dans le Christianisme, le paradis est aussi appelé jardin d’Éden et représente souvent le lieu final où les humains seront récompensés de leur bon comportement ou de leur foi. C’est un concept important présenté au début de la Bible, dans le livre de la Genèse. Il a donc un sens particulier pour les religions dites abrahamiques. Ces croyants parlent aussi du « Royaume de Dieu » qui sera manifesté à la fin du monde.
Un concept semblable, le nirvāna, existe dans l’hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme, même s’il représente dans ce cas davantage un état spirituel qu’un lieu physique.
6/ L’enfer
L’Enfer, du latin infernus (« qui est en dessous »), est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême — du corps ou de l’esprit humain après sa séparation du corps —, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre.
La définition de l’enfer et ses caractéristiques sont variables d’une religion à l’autre et sont parfois sujettes à différentes interprétations au sein d’une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l’enfer est avant tout un état d’esprit de l’individu soumis aux désirs et passions tandis que l’enfer (ou les enfers) désigne aussi simplement le séjour des morts ou d’une partie d’entre eux, pour d’autres. Cependant, toutes évoquent un endroit terrible, et selon certaines, qui réside sous terre.
7/ Annwn
Annwvyn (ou Annwfn, parfois Annwn), dans la mythologie celtique galloise, désigne l’Autre Monde des Celtes. C’est l’équivalent du Sidh de la tradition irlandaise, un endroit merveilleux, où règne la félicité, un monde de plaisirs où la jeunesse est éternelle, où la maladie est absente et la nourriture est abondante. L’Annwn, dans les contes médiévaux, est présenté comme le royaume des âmes des trépassés. Selon certaine version de la légende, il se situe très à l’ouest, si loin que Manawyddan Fab Llyr ne l’a pas trouvé et que l’on ne peut l’atteindre que par la mort. D’autres sources allèguent que l’entrée se situe sur l’île Lundy dans l’estuaire de la Severn ou, un peu plus au sud, vers Glastonbury, par ailleurs haut-lieu de la légende arthurienne.
Il est notamment question de l’Annwn dans le premier des quatre contes des Mabinogion : Pwyll, prince de Dyved. Après une dispute de chasse, Arawn, roi de l’Autre Monde et Pwyll échangent leurs situations pour une durée d’un an, c’est le mythe fondateur de la dynastie des princes de Dyved.
Dans le Livre de Taliesin, le texte poétique Preiddeu Annwfn décrit le roi Arthur et ses chevaliers traversant l’Annwvyn, à la recherche d’un chaudron magique, possession de neuf magiciennes (thème celtique que l’on retrouve notamment dans les Gallisenae de l’île de Sein). Cet Autre Monde est aussi présent dans le conte Kulhwch et Olwen.
Ce mot est passé en breton continental sous la forme « Anaon », désignant l’ensemble des âmes des défunts et le lieu où elles se retrouvent. En breton, la Baie des Trépassés se dit « Bae an Anaon ».
8/ Valhalla
Dans la mythologie nordique, le Valhalla (également la Valhalle) est le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés. Il se trouve au sein même du royaume des dieux, « la fortification d’Ásgard » où règne Odin.
C’est sur les champs de bataille que les Valkyries ou walkyries choisissent et emmènent les hommes les plus braves et les plus valeureux afin de les ramener à Ásgard, où Odin les attend pour les préparer à la bataille finale, le Ragnarök.
9/ Xibalba
Xibalba est le nom donné en maya k’iche’ au monde souterrain dirigé par les dieux de la Mort et de la Maladie. En maya yucatèque, ce lieu est désigné par le mot « Metnal ». Xibalba signifie probablement « lieu effrayant ».
Xibalba est décrit dans le Popol Vuh comme un endroit sous la surface de la Terre. Dans la conception verticale du cosmos telle qu’on la trouve dans la religion maya, cet inframonde est composé de neuf niveaux.
Le Popol Vuh décrit aussi la route de Xibalba (qui était considérée par les Mayas comme la partie sombre de la Voie lactée). Il décrit aussi son terrain de jeu de balle, où se déroule l’action du mythe cosmogonique des jumeaux Hunahpu et Ixbalanque, qui auraient triomphé des seigneurs de l’inframonde au jeu de balle avant de devenir le Soleil et la Lune.
10/ Agartha
L’Agartha, Agarttha, Agarthi, Agardhi ou Asgharta est une cité, un royaume, ou un monde souterrain mythique.
Sa description est apparue dans la littérature française au xixe siècle au sein d’ouvrages romancés témoignant de légendes et de mythes hindouistes et bouddhistes.
Le thème réapparaît au début du xxe siècle avec le témoignage, contesté, d’un universitaire aventurier ayant parcouru la Mongolie.
Cette légende se lie ensuite aux mythes des mondes disparus (Hyperborée, Atlantide, Lémurie), et à partir des années 1950 aux théories de la Terre creuse. Il a été adopté par des mouvements New Age. L’Agartha est en général présentée comme un monde idéal dépositaire de connaissances ou de pouvoirs surnaturels.
Agartha serait un monde souterrain où la violence n’existe pas et la paix règne partout.
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