Souvenirs de ma rencontre avec Louise Mey

Il y a quelques années à l’occasion du deuxième apéro polars des Éditions Pocket j’ai rencontré Louise Mey, un de mes meilleurs souvenirs !

En Mai dernier j’ai eu la chance de participer au deuxième « Apéro Polar Pocket » ou j’ai pu rencontrer trois auteurs fantastiques, dont Louise Mey. Avant la rencontre j’ai voulu en savoir plus sur cette auteure que je n’avais pas encore lu. Et la surprise a été de ne rien trouver a part une photo dans l’ombre et une ligne de bio. Ce mystère m’a encore plus donné envie de la découvrir. Dans le milieu du polar je trouve que c’est un plus. Les éditions fleuve et pocket, il ne faut surtout pas changer ça.

J’ai adoré cette rencontre, avec ce mystère autour d’elle j’ai avancé doucement sur des œufs pour ne pas faire d’omelettes.😉

 Louise Mey nous parle de son roman « Embruns » pour sa sortie en poche aux éditions Pocket.

« Embruns » est née d’une envie de faire une coupure après l’écriture des Ravagé(e)s qui traitait d’un sujet difficile.

« Pour me consoler d’avoir écrit un truc horrible j’ai écrit un autre truc horrible. »

Dans ce roman, une fille disparaît mais sur une île donc elle ne peut être que sur l’île car en plus elle a la phobie de l’eau, elle ne risque pas d’être partie à la nage.

« C’est un peu « ou est Charlie » mais en glauques » 😂

 

« Je sais ce que je veux raconter, je sais où je veux arriver. Au départ, Embruns était prévu pour être le scénario d’une mini-série, donc la structure était claire. »

 

Pour la scène d’ouverture on est avec une femme enfermée. Cette scène c’était pour faire comprendre aux lecteurs que c’était bien un thriller. Car ensuite l’histoire débute avec une famille parfaite qui mange bio et des gratins de courgettes etc., qui part en vacances. Rien de très effrayant.

« Comme ça n’était pas évident par la suite il fallait qu’à l’ouverture je prévienne qu’on était dans un thriller. »

Si Louise écoute bien de la musique en écrivant ça n’est pas une playlist particulière. Juste la musique standard type Rihanna.

Quand elle commence à écrire elle a déjà une idée du titre. Pour « ravagés », son premier roman, elle avait un autre titre « génial » mais au dernier moment c’était déjà prit. C’est son éditrice qui a trouvés « Ravagés ».

« Embruns » par contre elle a eu l’idée tout de suite et elle a pu le garder.

A la différence d’autres auteurs, écrire ne lui sert pas vraiment d’exutoire, il faut dire que ça ne remonte pas le moral d’écrire sur les violences sexuelles. Elle a fait des études de lettre, donc a analysé beaucoup de textes d’auteurs mais pas encore les siens. 😂

Par contre quand elle commence une histoire, elle a besoin de tout évacuer rapidement.

« Ça me pèse tellement que je commence un truc il faut le sortir. »

Son cerveau construit des histoires, lui raconte des bouts de dialogues, parfois des pages entières de descriptions. Et à un moment donné, il faut juste qu’elle les écrive, pour que ça arrête de tourner en boucle !

Je remercie pocket pour cette invitation et louise Mey pour sa gentillesse et la dédicace.

 

 

 

 

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