Mes lectures : Les poupées d’Alexis Laipsker

« Je suis un assassin de la pire espèce.

Je suis celui qui tue votre fils votre frère votre meilleur ami votre voisin votre collègue sans aucunes formes de remords sans plaisir non plus.

Vous avez le droit de me haïr, je pense même que vous en avez le devoir. »

 

Le livre :

Grand format aux Editions Michel Lafon sortie le 10 février 2022.

Format poche aux Editions Pocket sortie le 9 mars 2023.

Alexis Laipsker (auteur de Les Poupées) - Babelio

Synopsis :

 

 » Ils diront que je suis fou. Que je tue pour jouer.
Vous seuls connaîtrez mon secret. Mais êtes-vous prêts ?
Jouez avec moi !  »
Une voyante en crise.
Un flic bourru comme on n’en fait plus.
Une jeune psy à qui on ne la fait pas.
Une série de meurtres à la mise en scène macabre.
Une course contre la montre terrifiante.

 

 

« Peut-être n’avais-je pas été la fille modèle, mais j’étais sa fille, et il semblait parfois nécessaire de le lui rappeler. Pas facile d’aimer une mère qui ne vous aimait pas. J’ai toujours été convaincue qu’elle aurait préféré que je sois une autre. Et j’étais tout aussi certaine qu’elle aurait détesté cette autre à peu près autant que moi. »

« Dans la ruche bourdonnante qu’était le commissariat, personne n’avait remarqué l’air sombre du policier. C’était l’un des maigres bénéfices de faire souvent la gueule. »

 

Mon avis :

Pour des raisons personnelles, je n’avais pas réussi à lire un thriller depuis presque 2 ans et là je n’ai pas lâché ce roman jusqu’à sa fin.

La découverte de six corps horriblement mutilés, dépassant l’entendement. Le décor est posé ! On imagine sans peine la scène du crime. Ames sensibles, s’abstenir : la lecture s’annonce éprouvante.

Victor Venturi, surnommé le Cowboy, est chargé de résoudre cette affaire. En arrivant sur la scène de crime, il s’attend à un spectacle familier, semblable à ceux qu’il a déjà affrontés au fil des ans. Mais il se trompe lourdement. La réalité le frappe de plein fouet : l’horreur dépasse tout ce qu’il aurait pu imaginer. Plongé dans les abysses de la folie humaine, il se demande comment de telles atrocités sont possibles. Pour tenter de comprendre l’esprit du tueur, il fait appel à Olivia Montavert, une jeune psychologue spécialisée en profilage criminel.

Deux personnages aux personnalités opposées forment pourtant un duo solide, et Olivia impressionne Victor par son incroyable détermination. Parallèlement, nous découvrons Ophélie, une voyante autoproclamée, aussi énigmatique que mystérieuse. Quel lien l’unit à cette affaire ?

Amateurs de frissons et de récits glaçants, ce roman est fait pour vous ! Son style fluide et percutant, agrémenté d’une touche d’humour, vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page.

Il explore une pathologie psychologique qui me fascine particulièrement et que j’apprécie retrouver dans mes lectures. D’ailleurs, c’est grâce à un roman traitant de cette pathologie que j’ai découvert le thriller il y a environ 25 ans.

Un duo captivant qui fonctionne à la perfection, porté par une histoire habilement construite. Les personnages sont attachants, et leurs personnalités contrastées apportent une dynamique entraînante au récit. L’intrigue est racontée avec brio, alternant les points de vue des protagonistes pour une immersion totale. Les chapitres courts favorisent un rythme soutenu, maintenant l’intérêt du lecteur sans jamais laisser place à l’ennui. Quant à la fin, elle surprend malgré quelques indices qui permettent de l’anticiper légèrement.

J’avais beaucoup aimé les deux premiers romans de l’auteur, et ce troisième a encore élevé le niveau. Il me faut absolument les suites ! Peut-être les trouverai-je au Festival du livre de Paris, où Alexis sera présent le samedi 12 avril.

 

« On n’emmerde pas quelqu’un qui geule. Les râleurs ont une paix royale. »

 

 

 

 

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