Jurassic Park : le livre, le film… et les dinos qu’on mérite
Tu pensais que la seule différence entre le roman et le film Jurassic Park, c’était le nombre de litres de sueur versés par Jeff Goldblum ? Oh, pauvre enfant. Accroche-toi à ton chapeau façon Alan Grant, parce que les écarts entre le roman de Michael Crichton (1990) et le film de Spielberg (1993), c’est tout un parc d’attractions à explorer.
1. John Hammond : le papy gâteau… ou le vieux sociopathe ?
Dans le film : On a droit à un gentil grand-père un peu inconscient, qui regarde ses dinos avec des étoiles dans les yeux et des poches pleines de dollars. Il est naïf, rêveur, presque mignon. On lui filerait bien un cookie.
Dans le roman : Hammond, c’est un capitaliste pur jus, prêt à sacrifier tout le monde pour que ses dinos roulent jeunesse. Un type qui pense que les scientifiques sont interchangeables et que l’éthique, c’est pour les faibles.
Spoiler : il meurt. Et franchement, on ne sort pas les mouchoirs.
2. Les enfants : casse-pieds ou petits génies ?
Dans le film : Lex, la grande sœur, hurle dans tous les coins et hacke un ordinateur (en 1993, c’était de la science-fiction, aujourd’hui elle serait sur TikTok). Tim, le petit frère, connaît plein de trucs sur les dinos et ne sert pas à grand-chose d’autre que crier « regarde ! Un T-Rex ! ».
Dans le livre : On inverse les rôles. Tim est l’aîné et c’est lui le geek des dinosaures. Lex, elle, est un concentré de caprices et de “j’veux rentrer chez moi”.
3. Ian Malcolm : philosophe sexy ou boulet bavard ?
Dans le film : Goldblum en noir, chemise ouverte, regard torride. Il est drôle, il est cynique, il est cool. Un mix entre un rockeur et un professeur de philo qui aurait compris trop tard qu’il n’y a pas de réseau sur l’île.
Dans le roman : C’est un moulin à paroles qui te sort des théories sur le chaos à chaque fois qu’un dinosaure éternue. Brillant, oui. Supportable, pas sûr. Et il meurt. Enfin… presque. Parce que Crichton s’est dit “hmm, en fait je l’aime bien” et hop, ressuscité dans le tome 2. Classique.
4. Le body count : Spielberg, t’es trop gentil
Le film reste relativement soft niveau pertes humaines. Oui, il y a des morts (coucou le pauvre avocat), mais ca reste assez soft, faut pas trop traumatiser les gosses.
Le roman ? C’est Game of Thrones avec des raptors. Tu fais une pause de deux pages et pouf, un personnage en moins. Crichton tue plus vite que son ombre, et souvent dans une mare de boue, de sang ou d’intestins. Joie.
5. Les dinos : stars du show ou vraies menaces ?
Dans le film : Ils sont sublimes. Magiques. Spielberg les filme avec la tendresse d’un parent devant un bébé qui fait ses premiers pas. Même le T-Rex a droit à son moment “héros malgré lui”.
Dans le roman : Ce sont des machines à tuer. Point. Pas de musique épique, pas de plan iconique au ralenti. Juste des bestioles qui veulent te croquer, te piétiner, ou te filer une vilaine infection à cause de leur salive.
Verdict : alors, livre ou film ?
Le film est un chef-d’œuvre de divertissement, un monument du cinéma, et un traumatisme d’enfance si tu l’as vu trop jeune (RIP, scène du raptor dans la cuisine).
Le roman, lui, est plus sombre, plus violent, plus cynique, mais aussi plus riche scientifiquement, et plus mordant. Littéralement. 😉
Bref, Jurassic Park, c’est comme choisir entre un pavé de saumon bien grillé ou des sushis : ce n’est pas pareil, mais les deux te collent des frissons. À toi de voir si tu veux trembler de peur… ou d’excitation. Moi, perso je choisis les deux et j’avoue que la saga Jurassic c’est mon plaisir coupable, je ne m’en lasse pas malgré certains navets.
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