Déjà publié sur Facebook en 2018
« Mieux vaut la liberté dans les enfers que l’esclavage dans les cieux. »
Résumé de l’éditeur :
Maman disait de moi que j’étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais…
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…
Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
« Car ce n est pas la mort qui m effraie. C est la vie. »
« S’il faut mourir pour toi, je n’hésiterai pas une seconde.
Et quand tombera la nuit, je redeviendrai un assassin.
Pour toi, mon amour. »
Mon avis :
Tout d’abord merci Agnès et les éditions Belfond pour l’envoi de ce livre.
Pour ceux qui lisent mes articles vous vous rappelez peut être que j’ai un problème avec les pavés, j’enlèverais souvent une partie que je trouve inutile. Même avec cette auteure que pourtant j’adore, car j’avais eu du mal avec « purgatoire des innocents » (593 pages) dans lequel j’aurais enlevé 200 pages. Celui ci est bien plus gros (736 pages) mais je n’enlèverais absolument rien !!
Toutes blessent…. Comme les pages de ce roman dont vous ne sortirez pas indemne.
Déjà le sujet « l’esclavage moderne » est difficile !!
Nous suivons surtout la petite Tama sur plusieurs années mais en même temps Gabriel. Je me doutais qu’a un moment les deux histoires se rejoindrais mais je n’ai pas trouvé comment.
Au début de la lecture, les passages sur Gabriel nous permettent de souffler car la vie de Tama est vraiment difficile. L’écriture de Karine est à la hauteur du sujet, violente, crue, sans tabous mais avec un style inimitable. C’est le talent de l’auteure qui rend les 736 pages facile a lire malgré ce sujet si inacceptable.
A chaque livre de Karine je m’arrête sur les personnages, ça a toujours été son gros point fort. J’ai l’impression que cette foi on a encore plus de nuances, il y a des personnages foncièrement bons qui sont destiné a en « prendre pleins la gueule » mais a rester gentils, d’autres foncièrement méchants, rien a faire ceux sont des assistants du diable, mais on a aussi les autres, foncièrement humains, pas si bon mais pas si méchant au fond. Ceux sont eux mes préférés et dans ce roman en particulier. Je crois que je n’oublierais jamais Tama, Izri, Gabriel…. Les personnages sont simplement extraordinaires. Au point que j’ai beaucoup de mal a rentrer dans une autre histoire, ils m’ont laissé une marque indélébile.
Mais la nouveauté c’est qu’elle nous a rajouté dans ce roman du positif, comme l’espoir, l’amour, la compassion, l’amitié… Oui karine giebel nous a mis de l’amour dans ce livre !! L’amour d’un enfant, l’amour avec un grand A, avec un petit…. Donc oui, il y a beaucoup de violence physique et aussi psychologique mais c’est magnifiquement bien équilibré !!!
Madame Giebel vous avez écrit un chef d’œuvre et la lectrice que je suis vous en remercie !!