Arès, dieu de la Guerre et de la destruction était peu apprécié des Grecs, ne voyant en lui que brutalité et vengeance. Arès est le dieu de la brutalité et du carnage. Il va au combat accompagné de sa sœur, Éris (la Discorde), ses fils Déimos (la Terreur) et Phobos (la Panique), ainsi que d’Ényo, déesse des batailles. Traditionnellement, les Grecs interprètent son nom comme un dérive du mot « tueur », anaírês.
En tant que tel, il est haï des autres dieux, en particulier Zeus, lequel lui déclare dans l’Iliade (V, 872-873) :
– « Je te hais plus qu’aucun des dieux qui vivent sur l’Olympe car tu ne rêves que discordes, guerres et combats. »
Héra, sa mère, ne l’apprécie guère plus, dépitée qu’elle est de le voir prendre parti pour les Troyens pendant la guerre de Troie.
Athéna, déesse de la guerre comme lui, représente la bataille ordonnée, alors qu’il représente le carnage. Les deux dieux se haïssent particulièrement. Elle tendit plusieurs pièges à Arès. L’Iliade raconte en effet qu’il fut enfermé pendant treize mois dans une jarre de bronze et livré par les Géants. Voulant se venger, Arès lança son javelot sur Athéna, qui l’évita et riposta en l’assommant d’une simple pierre.
D’après les récits, seule Aphrodite apprécie Arès. Ils entretiennent une relation secrète, et eurent deux jumeaux, Deimos (la Terreur) et Phobos (l’Epouvante). Ses deux enfants l’accompagnent dans la bataille, principalement en tant qu’écuyers.
Il est intéressant de comparer la haine qu’inspirait aux Grecs la force brute d’Arès au respect que portaient les Romains à son homologue Mars : on peut y voir le contraste de valeurs entre ces deux civilisations antiques
On le représente souvent avec son casque, son armure et muni d’un bouclier ainsi que d’une épée. Les animaux consacrés à Arès sont le vautour et le chien.
Très intéressant surtout qu’Arès malgré son statut est très peu apprécié en général car il représente le côté très néfaste de la guerre comme la soif de sang et la violence pure.