En cette période sans rencontre et sans salon, j’ai eu envie de revenir sur mes rencontres auteurs les plus exceptionnelles, en attendant les retrouvailles !
NOUS SOMMES AU SALON LIVRE-PARIS EN 2018
Les irréductibles du salon du livre de Paris
Le samedi à 14h il y avait Gilles Legardinier en dédicace. Il était prévu jusqu’à 19h30. Sa série des chats a été une de mes plus belle découverte de 2017 et je l’ai partagé a beaucoup de mes proches. Donc il fallait absolument que je le rencontre, pour lui dire et je voulais aussi une dédicace pour quelqu’un qui m’est très chère en plus de la mienne.
Alors a 15h environ je me met dans la file d’attente, je vois qu’il y a déjà beaucoup de monde mais ce n’est pas grave je suis prête a attendre 2 heures si il le faut. Une personne se place derrière moi et la, les équipes de Gilles et de Flammarion arrivent et demandent a une jeune stagiaire de rester au bout de la file car ils doivent arrêter la pour ne pas dépasser 19h30. C’est a ce moment la qu’on comprend que c’est 4 heures que l’on va passer la, mais pour Gilles et pour nos proches, on est tous resté !!
Les heures passent et on avance très peu, plus on se rapproche de l’heure de fin, plus on se rend compte qu’on n’y sera pas et accessoirement, plus on a mal partout… Mes pieds me brûlent, mon genou déjà mal en point souffre le martyre et mon dos je ne vous en parle même pas… Mais maintenant que j’ai passé plusieurs heures à attendre il est hors de question d’abandonner !!
Arrive 20 heures et le salon va fermer, je commençais a me dire que je ne pourrais pas voir l’auteur et qu’ils allaient venir nous dire de partir. Mais c’est Gilles Legardinier lui-même qui vient nous voir et nous rassurer
« J’irais jusqu’au bout, ne vous inquiétez pas »…
Le salon se vide…. Les livres sont recouverts pour la nuit… Les décors du jour (comme la grande affiche de Gilles) sont détachés, et l’équipe du ménage arrive… On se retrouve au milieu d’un salon vide avec de grosses bennes jaunes et des tracteurs de nettoyage.. La fatigue grandissante, on part facilement en fou rire.
Alors on a tous mal partout mais les « irréductibles » (Gilles Legardinier nous a appelé comme ça) ne lâcheront rien !!
Vers 21h, on est plus qu’une poignée et la maison d’édition Flammarion a la gentillesse de partager le verre de la fin de salon en nous offrant une petite coupe. Ils sont d’ailleurs venus souvent voir comment on allait au cours de cette interminable attente.
C’est à 21h40, après plus de 6 heures, que je me retrouve enfin en face de Gilles Legardinier. La première chose qu’il me dit c’est « Merci » d’avoir fait tout ça pour le voir lui. Quand je lui explique que j’ai attendu pour moi mais surtout pour faire un cadeau, il me répond
« c’est toujours pour les gens qu’on aime que l’on fait les plus belles choses »…
Cet homme est d’une bonté magnifique. Il est ce que j’appelle « un cœur sur patte » 😉 En plus, il a prévu des cadeaux, un magnifique tot-bag et des portes clés…
6 heures oui, mais je ne regrette rien, j’ai vite réalisé que je venais de vivre une fin de salon hors du commun. Quand le lendemain je suis revenue, sur presque tous les stands ils parlaient de ça, que Gilles Legardinier était resté jusqu’à 21h45, et je peux dire « j’y étais »….
Alors je vais finir avec un grand « merci » a Gilles Legardinier et a Flammarion pour leurs attentions et gentillesses. J’ai aussi une pensée pour les stagiaires qui avaient la mission difficile de refuser du monde et pour les derniers irréductibles qui étaient à mes cotés.
Depuis j’ai revu Gilles et nous en reparlons à chaque fois !