16 Romans ou l’amitié est importante

Le 30 juillet de chaque année marque la journée internationale de l’amitié.

Voici quelques livres qui vous embarque dans de belles histoires d’amitiés.

 

1/ L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante

Commençons par une saga qui a su s’imposer comme un classique du genre. Paru en 2014, le premier tome de L’amie prodigieuse n’a pas tardé à connaître un succès planétaire.

L’amitié qui lie Elena et Lila est pourtant des plus étranges. On adore les détester – surtout Lila ! Dès le premier tome, leur relation ambiguë est au centre de toutes les attentions. Fascinée, Elena boit toutes les paroles de Lila qui ose élever la voix dans un monde où les femmes sont habituées à se taire. Leur amitié est teintée d’un mélange de séduction et de concurrence.

«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»

 

2/ Harry Potter à l’école des sorciers de JK Rowling

Je ne pouvais pas ne pas le citer… Quelle grossière erreur ce serait que d’oublier l’un des plus grands classiques de la littérature jeunesse ! Et puis, disons-le franchement… Que serait Harry sans Ron et Hermione ? Si Harry Potter est connu sous le nom de « celui qui a survécu », ses aventures auraient pris une toute autre tournure si Ron et Hermione n’avaient pas assuré ses arrières. Si leur combat contre « celui dont ne doit pas prononcer le nom » se prolongera durant les sept tomes, leur amitié prend racine dans le tout premier opus…

« A compter de ce moment, Hermione devint amie avec Ron et Harry. Il se crée des liens particuliers lorsqu’on fait ensemble certaines choses. Abattre un troll de quatre mètres de haut, par exemple. »

Résumé :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard.

 

3/ Les Suprêmes d’Edward Kelsey Moore

La saga littéraire des Suprêmes d’Edward Kelsey Moore ne pouvait que figurer dans cette sélection de livres sur l’amitié. Sur fond de ségrégation raciale, l’auteur nous brosse le portrait de trois femmes afro-américaines solidement unies dans le bonheur comme dans l’adversité. Un trio insoluble qui s’est formé dans l’Amérique de la fin des années 60…

« Odette relâcha son étreinte et regarda son mari avec une douceur qui lui était réservée. Cet éclat chaleureux sur son visage ne manquait jamais de la rendre belle. »

Résumé :

Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées: tout le monde les appelle « les Suprêmes », en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. L’intrépide Odette avec son tempérament de feu converse avec les fantômes, Clarice endure les frasques de son volage époux pour gagner sa part de ciel. Elles ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines se retrouvent tous les dimanches dans l’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana: entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de poulet frit en élaborant leurs stratégies de survie.

 

4/ Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas

« Un pour tous et tous pour un » ! Difficile de passer à côté de cette maxime légendaire quand on décide d’aborder la notion d’amitié en littérature. Le lien indéfectible qui unit les quatre mousquetaires leur permettra de combiner leurs forces avec intelligence pour déjouer les plans de la redoutable espionne du cardinal, Milady.

« Et maintenant que vous êtes rassemblés, messieurs, dit d’Artagnan, permettez-moi de vous faire mes excuses.

Vous ne me comprenez pas, messieurs, dit d’Artagnan en relevant sa tête, sur laquelle jouait en ce moment un rayon de soleil qui en dorait les lignes fines et hardies : je vous demande excuse dans le cas où je ne pourrais vous payer ma dette à tous trois, car M. Athos a le droit de me tuer le premier, ce qui ôte beaucoup de sa valeur à votre créance, Monsieur Porthos, et ce qui rend la vôtre à peu près nulle, Monsieur Aramis. Et maintenant, Messieurs, je vous le répète, excusez-moi, mais de cela seulement, et en garde ! »

Résumé :

D’Artagnan, un jeune homme ambitieux, rejoint à Paris la compagnie des mousquetaires du roi. Il s’y fait trois amis, Athos, Porthos et Aramis, ardemment dévoués à la reine de France, Anne d’Autriche, compromise dans une affaire d’État.

Face à eux, deux ennemis s’activent : le cardinal de Richelieu et la redoutable Milady. Qui va gagner ?

Sur les pas des mousquetaires, le lecteur est entraîné dans un roman historique où, sur fond de guerre contre les Anglais, s’enchevêtrent rivalités politiques, trahisons, secrets de famille et intrigues amoureuses.

 

5/ Sur la route de Jack Kerouac

Peut-on vraiment parler d’amitié quand il est question du lien qui unit Dean Moriarty à Sal Paradise ? La question mérite réflexion. Si Dean qualifie plusieurs fois Sal de « mon ami », il n’en reste pas moins un vil personnage dont la morale reste douteuse… Pourtant, c’est bien sur l’amitié que repose ce roman, symbole du mouvement de la Beat Generation.

 

« Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents…tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles. Vous pouvez les admirez ou les désapprouvez, les glorifiez ou les dénigrer. Mais vous ne pouvez pas les ignorer. Car ils changent les choses. Ils inventent, ils imaginent, ils explorent. Ils créent, ils inspirent. Ils font avancer l’humanité. Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie. Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent. »

Résumé :

Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise,un apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, un jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

 

6/ Les aventures de Tom Sawyer de Mark Twain

Les aventures de Tom Sawyer est un incontournable de la littérature jeunesse dont même les adultes ont dû mal à se lasser. Et qu’est-ce qui compte le plus au monde quand on est un enfant ? Les amis et la liberté, bien sûr ! Aussi malins que facétieux, Tom et Huckleberry sont très forts pour se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment…

Avec Tom Sawyer, Mark Twain nous plonge dans l’autobiographie romancée de son enfance. Nous suivons donc les aventures de Tom dans une petite ville du Missouri sur les bords du Mississippi (on connaît tous la chanson !). Tom est un jeune garçon qui déteste l’autorité. Il préfère – et de loin ! – rejoindre son ami, Huckleberry, qui vit seul dans les bois plutôt que d’aller à l’école. Et c’est lors d’une escapade au cimetière que les deux comparses vont voir l’aventure de leur vie se présenter à eux…

« Le travail consiste en une tâche que l’on est obligé d’accomplir, alors que le plaisir consiste en une occupation à laquelle on n’est pas obligé de se livrer. »

 

7/ La vie devant soi de Romain Gary (Émile Ajar)

C’est avec ce roman que Romain Gary remporta son second prix Goncourt sous le pseudonyme d’Emile Ajar. Et ce livre exprime particulièrement bien la notion de fraternité entre les cultures. En effet, c’est une amitié bien particulière que l’auteur a choisi de mettre en scène… Momo, un petit garçon d’origine arabe, entretient une forte relation avec Madame Rosa, une ancienne prostituée hantée par ses souvenirs liés à Auschwitz.

« Moi ce qui m’a toujours paru bizarre, c’est que les larmes ont été prévues au programme. Ça veut dire qu’on a été prévu pour pleurer. Il fallait y penser. Il y a pas un constructeur qui se respecte qui aurait fait ça. »

Résumé :

Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l’Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d’une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu’il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu’à la fin de sa vie.

 

8/ Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle

« Élémentaire mon cher Watson » ! Comment parler de livres sur l’amitié sans évoquer Sherlock Holmes et son ami de toujours, le Docteur Watson ? Revenons donc sur les prémisses de leur collaboration, voulez-vous ?

C’est dans Une étude en rouge que débute leur collocation. Parce que soyons honnêtes, on ne peut pas appeler ça un coup de foudre amical. Alors que John Watson rentre déboussolé et affaibli d’Afghanistan, un ami le met en relation avec Sherlock Holmes qui est à la recherche de quelqu’un pour partager sa demeure du 221 Baker Street. Peu de temps après, Holmes prend – officieusement, bien sûr – en charge l’affaire de Brixton Road et Watson nous relate avec un mélange d’étonnement et d’admiration les techniques du détective pour débusquer le coupable…

« Soyez-en sûr il vient un moment où, pour chaque nouvelle connaissance que nous acquérons, nous oublions quelque chose que nous savons. Il est donc de la plus haute importance de ne pas acquérir des notions inutiles qui chassent les faits utiles. »

Résumé :

Au numéro 3 de Lauriston Gardens, on découvre le corps sans vie d’un homme élégamment vêtu. Chose incroyable, ils ne portent aucune trace de blessures alors qu’il y a du sang sur les murs. Scotland Yard demande à Sherlock Holmes de mener une enquête. Grâce à son art de la déduction, le détective, et des de son nouvel ami le docteur Watson, fait éclater l’incroyable vérité…

 

9/ La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

Le roman de Kathryn Stockett met en scène une amitié pour le moins étonnante. Mais avant d’en dire plus, situons l’histoire dans son contexte. Nous sommes dans une Amérique des années 60 où la ségrégation raciale fait encore rage. L’amitié entre deux femmes noires et une femme blanche semble donc impossible mais pourtant…

« Je plonge dans ses beaux yeux bruns et elle regarde dans les miens. Seigneur, ce regard, on dirait qu’elle a déjà vécu cent ans. Et je vous jure que je vois, tout au fond, la femme qu’elle sera. L’avenir, l’espace d’une seconde. Elle est grande et droite. Elle est fière. Elle est mieux coiffée. Et elle se rappelle les mots que j’ai mis dans sa tête. Comme on se rappelle quand on est une adulte. »

Résumé :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.

La jeune bourgeoise blanche et les deux bonnes noires, poussées par une sourde envie de changer les choses malgré la peur, vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

 

10/ La ligne verte de Stephen King

Ne pas mettre un Stephen King aurait été impossible !

Un choix surprenant ? Pas vraiment ! Pas tant que cela quand on y réfléchit bien. Je vous l’accorde, le thème principal du roman relève plus du fantastique que d’une histoire légère entre amis mais comment qualifieriez-vous le lien qui unit John Caffrey et Paul Edgecomb si ce n’est par de l’amitié ? Tout n’était pas gagné d’avance mais Paul saura voir plus loin que le bout de son nez dans cette mystérieuse affaire…

« Boss, j’suis fatigué à cause de toute la souffrance que j’entends et que j’sens. J’suis fatigué d’courir les routes et d’être seul comme un merle sous la pluie. De pas avoir un camarade avec qui marcher ou pour me dire où on va et pourquoi. J’suis fatigué de voir les gens se battre entre eux. C’est comme si j’avais des bouts de verre dans la tête. J’suis fatigué de toutes les fois où j’ai voulu aider et que j’ai pas pu. J’suis fatigué d’être dans le noir. Dans la douleur. Y a trop de mal partout. Si j’pouvais, y en aurait plus. Mais j’peux pas. »

Résumé :

« Ca s’est passé en 1932, quand le pénitencier de l’Etat se trouvait encore à Cold Mountain. Naturellement, la chaise électrique était là. Ils en blaguaient, de la chaise, les détenus, mais comme on blague des chaises qui font peur et auxquelles on ne peut échapper. Ils la surnommaient Miss Cent Mille Volts, la Veuve Courant, la Rôtisseuse. »

Dans le bloc des condamnés à mort, au bout d’un long couloir que les prisonniers appellent la ligne verte, la chaise électrique attend John Caffey. Le meurtrier des petites jumelles Detterick, jadis découvert en larmes devant leurs cadavres ensanglantés.

Paul Edgecombe, le gardien-chef, l’accueille comme les autres, sans état d’âme. Pourtant, quelque chose se trame… L’air est étouffant, la tension à son comble. Un rouage va lâcher, mais pourquoi ? Les provocations sadiques d’un maton dérangé, la présence d’une souris un peu trop curieuse, l’arrivée d’un autre condamné ?

 

11/ Quatre filles et un jean d’Ann Brashares

Carmen, Tibby, Léna et Bridget sont quatre filles inséparables surnommées « les filles de septembre». Pourquoi ? Tout simplement parce que leurs mères ont toutes accouché au même moment. Foncièrement différentes les unes des autres, elles se complètent pourtant à la perfection. Si, depuis leur tendre enfance, elles passent tous leurs étés ensemble, les choses sont sur le point de changer… Mais ce n’est pas trois mois sans se voir qui vont briser leur amitié, si ? Pour prévenir la séparation, Carmen se rend dans une boutique d’occasion et achète un jean qui sciera à chacune d’entre elles. Avant de se séparer, elles se promettent de faire vivre à ce jean des aventures inoubliables… Et si ce jean devenait le symbole de leur amitié indéfectible ?

 

« J’ai peur de ne pas avoir assez de temps, pas assez de temps pour comprendre les gens, savoir ce qu’ils sont vraiment, et qu’ils me comprennent aussi. J’ai peur des jugements hâtifs, de ces erreurs que tout le monde commet. Il faut du temps pour les réparer. J’ai peur de ne voir que des images éparpillées et pas le film en entier. »

 

Résumé :

Leurs mères avaient fait connaissance à un cours d’aérobic pour futures mamans. Les quatre filles grandirent ensemble et devinrent inséparables. Après avoir partagé pendant des années chaque joie, chaque succès, chaque idée folle et chaque angoisse secrète, elles se sentent plus proches que jamais. Mais, cet été-là, la vie, pour la première fois, va les séparer…

A la veille de cette cruelle séparation, les filles découvrent un jean soldé qui leur convient à toutes. Ce jean miracle est fait pour être partagé. Carmen, Bridget, Lena et Tribby décident de le porter à tour de rôle pendant une semaine, pour garder un contact physique et affectif, et voir s’il leur a porté bonheur. A des milliers de kilomètres de distance, les quatre filles pourront ainsi partager en étroite communion les expériences, les surprises, les challenges et les révélations de cet été…

 

12/ Nos espérances d’Anna Hope

Dans leurs jeunes années, Hannah, Cate et Lissa étaient inséparables. Dire qu’elles ont fait les 400 coups ensemble serait presque un euphémisme ! Guidées par leurs convictions féministes et révolutionnaires, elles parcourent le Londres des années 90 sans s’imposer aucune limite. Mais que se passera-t-il quand la fougue de la jeunesse s’estompera avec les années ?

« Elle pourrait partir, partir de cette maison, enfiler son jean, ses bottes et s’éloigner d’ici, loin de cette créature vagissante qu’elle n’arrive pas à satisfaire, loin de ce mari emmailloté dans le vide interstellaire de son sommeil. Loin d’elle même. »

Résumé :

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire.

Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir ?

 

 

13/ Souvenirs d’enfance (1) La Gloire de mon père de Marcel Pagnol

Un classique très facile à lire. Le petit Marcel Pagnol nait en 1895. Sa mère, Augustine, est couturière. Lorsqu’elle doit s’absenter, elle confie la garde de l’enfant à Son père, instituteur, qui le place au fond de la classe pendant les cours. Ainsi Marcel sait lire et écrire très tôt. La sœur d’Augustine, Rose, épouse « le propriétaire du parc Boraly » à Marseille, de dix ans plus âgé qu’elle. Malgré leurs différences Joseph Pagnol et l’oncle Jules, le bon vin aidant, vont apprendre à s’apprécier.

« Un beau matin, ma mère me déposa à ma place, et sortit sans mot dire, pendant qu’il écrivait magnifiquement sur le tableau : « La maman a puni son petit garçon qui n’était pas sage. » Tandis qu’il arrondissait un admirable point final, je criai : « Non ! Ce n’est pas vrai ! » Mon père se retourna soudain, me regarda stupéfait, et s’écria : « Qu’est-ce que tu dis ? — Maman ne m’a pas puni ! Tu n’as pas bien écrit ! » »

 

Résumé :

Un petit Marseillais d’il y a un siècle : l’école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père…

Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus.

La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire…

Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera.

 

14/ Le grand Meaulnes d’Alain Fournier

C’est ce roman qui m’a donné l’amour de la lecture !

« Tandis que l’heure avance, que ce jour-là va bientôt finir et que déjà je le voudrais fini, il y a des hommes qui lui ont confié tout leur espoir, tout leur amour et leurs dernières forces. Il y a des hommes mourants, d’autres qui attendent une échéance, et qui voudraient que ce ne soit jamais demain. Il y en a d’autres pour qui demain pointera comme un remords. D’autres qui sont fatigués, et cette nuit ne sera jamais assez longue pour leur donner tout le repos qu’il faudrait. Et moi, moi qui ai perdu ma journée, de quel droit est-ce que j’ose appeler demain ? »

 

Résumé :

Augustin Meaulnes est un jeune homme de dix-sept ans aussi secret qu’aventureux. S’échappant de l’école à la première occasion, il assiste. dans un château en ruine, à une fête costumée dont l’atmosphère devient vite féerique. Tout ressemble à un rêve que le héros ne cessera dès lors de vouloir retrouver. Mais la quête du « domaine mystérieux », au nom de l’amour et de l’amitié, s’accorde mal à la vie réelle… Unique roman d’Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes sonde avec poésie les mythes de l’adolescence.

 

15/ Ensemble c’est tout, d’Anna Gavalda

Parfois, la vie fait se rencontrer des amis qui n’auraient tout simplement jamais dû se croiser.

Cette joyeuse bande dépareillée en est la preuve touchante. Philibert, un aristo très « 16ème arrondissement » héberge Franck, cuisinier qui ne pense qu’aux filles et à Paulette.

Paulette, sa grand-mère qui cache sa vieillesse comme elle peut, elle qui a si peur de partir en maison de retraite.

Et puis il y a Camille… Camille qui a abandonné son rêve de devenir artiste et qui fait désormais des ménages. Ces amis sont tous si différents et pourtant si complémentaires.

 

 » Et puis, qu’est-ce que ça veut dire, différents ? C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes … Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences … »

 

16/ Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry

 

 

Et bien sûr, pour finir, mon favori de tous !

Grand classique de la littérature jeunesse, Le Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry est un bel exemple d’amitié pure et innocente. Entre un aviateur égaré et un petit garçon extraordinaire, oui, mais bien plus encore… N’en oublions pas la rose, le mouton et tous les personnages loufoques qui ont, un jour, croisé la route de notre petit prince. Mais surtout, le renard ! Personne ne parle mieux de l’amitié que lui !

 

« Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.

Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… »

 

Résumé :

Une rencontre entre un homme, le narrateur, qui n’a plus le sentiment d’appartenir au monde de ses semblables, et ce petit prince qui habite seul sur sa planète, aime les couchers de soleil et n’oublie jamais une question une fois qu’il l’a posée… Conte philosophique, critique de la société, expression d’une solitude, le Petit Prince est d’abord un livre pour les enfants. Il leur ouvre des horizons, loin du conformisme des adultes.

 

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Ludiwine

 

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