5 personnes réelles qui ont inspiré Dracula à Bram Stoker

Dracula est un roman épistolaire de l’écrivain britannique Bram Stoker publié en 1897.

Il raconte l’histoire du comte Dracula, un vampire immortel qui se repaît du sang des vivants et peut les transformer à leur tour en créature démoniaque.

Voici 5 personnes ayant existés qui auraient inspiré Bram Stoker pour créer ce personnage légendaire !

 

1/ Vlad Țepeș III (dit l’empaleur)

Le voïvode Vlad III Basarab, surnommé « l’Empaleur » (en roumain Țepeș), né entre 1431 et 1436 probablement à Târgoviște en Valachie (mais, selon la légende moderne, à Sighișoara en Transylvanie) et mort en décembre 1476 près de Bucarest, est prince de Valachie en 1448, puis de 1456 à 1462 et en 1476.

Un autre surnom de Vlad III, Drăculea (signifiant « fils du dragon » en roumain médiéval), fut repris par Bram Stoker pour nommer le personnage littéraire du comte vampire Dracula.

Les récits qui, comme la chronique de Brodoc, ont représenté Vlad Țepeș, au moyen de gravures sur bois et de libelles reproduits à des centaines d’exemplaires, en « vampire sanguinaire se repaissant de chair humaine et buvant du sang, attablé devant une forêt de pals », affirment aussi qu’il aurait systématiquement fait écorcher, bouillir, décapiter, aveugler, étrangler, pendre, brûler, frire, clouer, enterrer vivants, mutiler atrocement et bien sûr empaler tous ses contradicteurs.

La connexion avec le mythe gothique du vampire date seulement du xixe siècle, lorsque de tels récits ont pu arriver à la connaissance de Johann Christian von Engel, mais aussi d’Ármin Vámbéry de l’Université de Budapest que Bram Stoker cite nommément (Arminius Vambery) dans son roman Dracula comme « ami et source de renseignements » du personnage d’Abraham Van Helsing.

 

2/ Eleanore de Lobkowicz

Éléonore Élisabeth Amalia Magdalena, née le 20 juin 1682 à Mělník en royaume de Bohême et décédée à 59 ans le 5 mai 1741 au Palais Schwarzenberg à Vienne, était une princesse de la noblesse autrichienne, de la maison Lobkowicz (en allemand : Haus Lobkowitsch) et, par mariage, de la maison Schwarzenberg (en allemand : Haus Schwarzenberg).

En 2007, le documentaire autrichien La Princesse Vampire analyse le mythe selon lequel Éléonore aurait été un vampire. Ce reportage de Klaus Steindl diffusé sur la chaîne française Arte affirme que la princesse Éléonore pourrait être l’une des sources de Bram Stoker pour son personnage de la princesse-vampire Lénore, dans son roman gothique Dracula.

En fait, atteinte d’un mal mystérieux qui la faisait beaucoup souffrir, la princesse dépensait des fortunes en remèdes à base de potions, mais aussi en formules ésotériques et magiques que l’Église désapprouvait et qui alimentaient des rumeurs à propos d’un « mal des vampires » qu’elle aurait contracté de l’un de ces monstres.

De leur côté, les autorités craignaient que le mal dont elle souffrait, et qui s’aggravait, ne se répande.

Le docteur Franz von Gerstoff, médecin de l’Empereur Habsbourg, se rendit à son chevet et décida son transfert à Vienne.

Après le décès de la princesse, une autopsie fut pratiquée (fait rare pour l’époque, peut-être pour faire taire les rumeurs) en disséquant ses entrailles, tuméfiées, et en prélevant son cœur, sain.

Elle fut donc enterrée religieusement dans une chapelle de l’église Saint-Vitus de Krumau, mais tout de même dans une tombe scellée par une voûte maçonnée, par crainte des contaminations.

 

Ce n’est qu’au xxe siècle que l’analyse des symptômes et la relecture des rapports d’autopsie permirent d’identifier sa maladie comme un cancer du colon.

 

3/ Les superstitions d’emily Gérard

Pendant deux ans, l’auteur britannique Emily Gerard (1849-1905) se livre à une enquête sur les croyances et légendes de la mystérieuse région où son mari militaire fut envoyé.

Vampires, esprits, sorcières, démons et autres créatures fabuleuses et terrifiantes font partie du quotidien. L’auteur décrit les innombrables stratagèmes permettant de les combattre et d’éviter les mauvais sorts, mais aussi les croyances fantasques attachées aux gestes les plus banals, tout en peignant avec humour, affection et nostalgie un pays qu’elle a appris à aimer.

Son travail aura une influence majeure sur la littérature fantastique que nous connaissons. Si la Transylvanie est aujourd’hui associée au plus célèbre des vampires, c’est que Bram Stoker s’est largement inspiré de ces recherches pour écrire Dracula.

 

4/ Jack l’éventreur (eh oui, encore lui !)

Stoker a rédigé son roman en pleine horreur médiatique suscitée par son contemporain Jack l’Éventreur, qui sévit à Londres en 1888. Il ne serait donc pas très étonnant que cette histoire l’ai inspiré sur quelques points bien sanglant.

Vous pouvez retrouver tous mes articles sur Jack l’éventreur :

Jack L’éventreur : Résumé De L’histoire

Jack L’éventreur, Ses Victimes : Mary Ann Nichols

Jack L’éventreur, Ses Victimes : Annie Chapman

Jack L’éventreur, Ses Victimes : Elizabeth Stride

Jack L’éventreur, Ses Victimes : Catherine Eddowes

Jack L’éventreur, Ses Victimes : Mary Jane Kelly

Jack L’éventreur : Autres Victimes Présumées

Jack L’éventreur : Les Lettres

 

5/ la Comtesse Bathory

Élisabeth Báthory de Ecséd (Báthory Erzsébet en hongrois, Alžbeta Bátoriová-Nádasdiová en slovaque) est une comtesse hongroise de la famille princière des Báthory, née le 7 août 1560 et morte le 21 août 1614.

Les accusations d’un pasteur luthérien, et de nombreux témoignages à charge, font d’elle l’une des plus célèbres meurtrières de l’histoire hongroise et slovaque : la « dame sanglante de Csejte (Čachtice) », du nom du château près de Trenčín (dans la Hongrie royale, aujourd’hui une partie de la Slovaquie), où elle vécut la plus grande partie de sa vie.

Après la mort de son mari, elle et quatre complices supposés sont accusés de sévices et de meurtres de filles et de jeunes femmes, dont le nombre reste incertain. Les chefs d’accusation sont cependant parfois discutés par les historiens, du fait qu’il n’existe pas de preuve en dehors de témoignages obtenus sous la contrainte et la torture. Son origine noble lui évite un procès et l’exécution mais en 1610, elle est emprisonnée dans le château de Čachtice, où elle restera jusqu’à sa mort.

Le cas de Báthory a inspiré de nombreuses histoires et légendes, selon lesquelles elle se serait baignée dans le sang de ses victimes pour garder sa jeunesse — ce qui lui vaudra, entre autres, les surnoms de « Comtesse sanglante » ou de « Comtesse Dracula ».

Si ces légendes sont largement mises en doute par les historiens modernes, elles persistent malgré tout dans les croyances populaires.

Élisabeth, jamais poursuivie au tribunal, reste assignée à résidence dans une seule pièce de son château et ce jusqu’à sa mort.

Le roi Matthias Ier du Saint-Empire incite Thurzó à la traîner en justice. Deux notaires sont envoyés pour collecter de nouveaux témoignages. Cependant, les lettres échangées entre l’Empereur et le Palatin, entre 1611 et 1613, laissent penser que Thurzó n’était pas enclin à attaquer la comtesse.

Le 21 août 1614, Élisabeth Báthory meurt dans son château. Elle est enterrée à l’église de Čachtice.

 

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