(Repost du 31 juillet2021)
La Ligne verte est un film de 1999 écrit et réalisé par Frank Darabont.
Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom de Stephen King.
Si l’intrigue du film est effectivement la même que dans le roman, il existe de quelques libertés prises par l’adaptation cinématographique.
1/ l’année où se déroulent les événements : 1932 dans le roman, 1935 dans le film.
2/ la souris Mister Jingles change également d’espérance de vie. Sa version papier s’éteint bien plus tôt, au même moment du décès d’Elaine. Dans le film, Paul Edgecombe, vieux de 108 ans, confie qu’il continue de lui rendre visite. Les deux bénéficient en effet du pouvoir de régénération de John Coffey.
3/ le dernier repas de ce dernier, dans le film, est « un bon ragoût avec de la sauce, de la purée, des gobos et un pain de maïs » préparé par la femme de Paul. alors que dans le livre, il demande un pain de viande.
4/ Une des séquences les plus touchantes a été créée de toutes pièces pour le film. John demande en effet, comme dernière volonté, de regarder un film. Il savoure alors avec les gardiens la projection du Danseur du dessus avec Fred Astaire et Ginger Rogers. Cette scène magnifique n’existe pas dans le livre.
5/ Dans le film, Paul Edgecombe enquête sur l’incarcération de John Coffey auprès de Burt Hammersmith, l’avocat de ce dernier. L’homme de loi est à l’origine un journaliste qui a couvert le procès du géant.
6/ Dans le long-métrage, nous savons enfin que la femme de Paul est décédée, mais nous ne connaissons pas les circonstances de sa mort. Ce mystère est résolu dans le livre où l’on apprend qu’elle a été victime d’un accident de voiture.
Ma conclusion c’est que la ligne verte est un très beau livre, un très beau film et une bonne adaptation.
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