1/ Warabouc
Le Warabouc est une créature légendaire issue du folklore du département français de la Meuse, en Lorraine. Elle aurait l’aspect d’un homme avec une tête de bouc (d’où son nom). La tradition prétend que ce serait l’incarnation du Diable lui-même.
Le Warabouc aurait sévi dans les forêts touffues du Nord de la Meuse, dans la région d’Avioth. Plus précisément, son repaire se situait probablement dans la forêt de Verneuil-Grand, où il organisait de grands sabbats avec les sorcières de la région. D’après la légende, une jeune fille a réussi à capturer le monstre à l’aide d’un signe de croix, puis celui-ci étant devenu docile, elle l’a conduit devant les tours de la basilique d’Avioth où la créature a disparu dans de grandes gerbes de flammes.
En souvenir de l’acte de bravoure de la jeune fille se trouve à Avioth une petite statue la représentant avec la bête. En fait, la statue en question représente Sainte Marguerite d’Antioche issant du démon (ou du dragon).
2/ Picolaton
Le picolaton (aussi appelé pique-au-mollet, quiperlibresson, et cacalambri) est un oiseau imaginaire présent dans le folklore de Franche-Comté. On y dit très peu de choses à propos de lui. Il est surtout connu parce qu’on racontait aux enfants de cette région qui traînaient en route qu’il se servirait de son bec pointu pour piquer leurs fesses et leurs talons afin qu’ils se hâtent. Il s’apparenterait de ce fait au croquemitaine. On promettait aux mêmes enfants de leur montrer l’incroyable nid de l’oiseau fabuleux, à condition qu’ils se montrent très sages et obéissants.
3/ Farfadet
Le farfadet ou parfois le fadet ou feu follet (ou esprit follet) est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle. Le farfadet est présent dans le folklore de la Vendée et du Poitou où il est localement dénommé fradet. Il est aussi présent dans la mythologie occitane et notamment en Provence sous la forme de petits lutins appelés fadets.
4/ Bécut
Le Bécut est un géant mythique, cyclope et anthropophage de la Gascogne et des Pyrénées. L’essentiel des contes qui y font référence sont localisés en Bigorre et en Béarn, et reprennent souvent le thème du cyclope Polyphème. Un personnage identique, avec le même type d’histoires, est connu au Pays basque sous le nom de Tartare, Tartaro, Torto ou Anxo, dans l’Ariège sous le nom d’Ulhart. L’Ullard est aussi connu dans les Alpes.
C’est un géant, avec un œil unique. La version de Bladé dit qu’il mesure sept toises, soit entre douze et treize mètres, mais il est évident que cette indication n’a pas de valeur absolue et se réfère à la valeur symbolique du chiffre sept. Il apparaît parfois comme un personnage unique, d’autres fois en groupes.
5/ Mourioche
Le Mourioche, voleur et malicieux, est un esprit diablotin, cornu et bossu, affublé d’un habit de bouffon. Il a le pouvoir d’invisibilité, ce qui est très pratique pour jouer des tours. Il vit généralement dans les bois, mais se rapproche de la chaleur des maisons quand vient la morte saison.
Mourioche est aussi le monstre, une sorte de loup-garou, qui, au onzième siècle, vivait dans l’étang du château de Beauchêne, en Langrolay, et se nourrissait des enfants qui avaient le malheur de se trouver dehors après la tombée de la nuit. Il fut tué au cours d’un combat épique par Jehan, le jeune seigneur de Beauchêne, qui, tandis que tous les seigneurs de la région étaient partis en croisade pour conquérir le tombeau du Christ, était resté auprès de la jeune épouse. Jehan périt également au cours du combat, et retrouva ainsi son honneur. Sa jeune femme, Hermangarde, put alors écrire sur le livre d’or de famille. Jehan, seigneur de Beauchêne, Langrolay et autres lieux, mort en combattant.
6/ Fras
Les Fras, Fadets ou Fradets sont des lutins propres à l’île d’Yeu, en Vendée.
Ils habiteraient dans le dolmen des Petits Fradets. D’après Paul Sébillot, de petites fossettes marqueraient la face supérieure de la table du dolmen. C’est là que le Diable aurait eu coutume de poser son trépied brûlant tous les samedis. Les Fras sèmeraient des herbes qui font parler les bêtes à minuit, une croyance commune à toute la Bretagne. Une autre tradition leur attribue une pierre levée, la « roche aux Fras », au centre de l’île. Un récit de la roche aux Fras a été collecté par O. J. Richard en 1883.
7/ Came-Cruse
La came-cruse est une créature fantastique propre à la Gascogne et aux régions avoisinantes (Pyrénées). C’est un croque-mitaine particulièrement effrayant. Elle est généralement décrite comme une jambe seule, parfois munie d’un œil au genou. Elle surgit dans la nuit pour emporter, et dévorer, les imprudents. Le caractère étrange de cet être et le manque de précisions le rendent d’autant plus inquiétant. Les « informateurs », comme les rares illustrateurs qui se sont essayés à une représentation, sont tentés de rajouter des éléments : bouche, cheveux, corne, griffes, etc., mais il n’y a pas d’unanimité dans leurs descriptions.
8/ Meneur de loup
Les meneurs de loups sont des personnages légendaires, appartenant au folklore, liés à plusieurs régions françaises, et réputés pour leur influence surnaturelle sur ces animaux, voire leur don de métamorphose.
Les meneurs de loups, également nommés charmeurs de loups, sont mentionnés en Bretagne, en Auvergne, dans le Languedoc, en Catalogne, en Guyenne, dans la Beauce, dans le Berry et dans le Morvan. Ils parlent le langage des loups et sont décrits comme des sorciers, d’anciens loup-garous, des meneurs de bandes de loup-garous ou encore des lycanthropes eux-mêmes. Grâce à un pacte avec le Diable, les sorciers ne subissent pas de métamorphose en loup-garou. Ils charment les loups avec de la musique ou des formules magiques et les cachent pendant les battues. Il est très dangereux de se les mettre à dos car ils peuvent ordonner à la bande de loups qui les accompagne de tuer les troupeaux. Dans le Morvan, le meneur qui s’est transformé en loup-garou convoque son troupeau de loups dans quelque sombre carrefour (lieu traditionnel du surnaturel). Ses farouches protégés, assis en rond autour de lui, le fixant sans bruit, écoutent attentivement ses instructions. Il leur indique les troupeaux de moutons mal gardés, ceux de ses ennemis de préférence. Mais les loup-garous sont aussi maltraités par le Diable, leur maître qui les flagelle pendant leur promenade nocturne, au pied de toutes les croix, au milieu de tous les carrefours.
9/ Velue
La velue est un monstre aquatique cracheur de feu qui, selon la légende, vivrait dans la rivière Huisne en pays de la Loire. Elle possèderait de larges pattes cornues et pourrait tuer un homme d’un seul coup car sa fourrure est plantée de piquants empoisonnés qui se décochent comme des flèches.
10/ Voirloup
Le voirloup est une créature fantastique maléfique et nocturne mentionnée dans le folklore français propre au pays d’Othe. Contrairement à une croyance très répandue, il ne s’agit pas d’une sorte de loup-garou, mais plutôt d’un « cousin » de celui-ci, puisqu’il peut se transformer en d’autres animaux que le loup.
Les voirloups sont à l’origine des hommes ou des femmes aux âmes noires, coupables des sept péchés capitaux et qui se laissent posséder par Satan ou Bélial. Pendant leur période de transformation, ces créatures peuvent prendre la forme de loups, mais aussi de renards, de sangliers, de boucs, ou de chats, en fait, de toutes les bêtes malfaisantes dans la peau desquelles il leur est facile de nuire impunément.
Les voirloups se métamorphosent à minuit, après s’être enduits les membres inférieurs, devant et derrière, avec une mixture nommée l’amalgame (composée de semence humaine obtenue dans les sabbats, du sang nuptial d’une vierge, de la graisse d’un porc tué le vendredi saint, à trois heures de l’après-midi, qui est devenue rance, et d’un filet de bave du Diable). Ils adressent une supplique à Satan et sont recouverts par le pelage de l’animal désiré tout en conservant l’entendement humain. Ils se promènent dans la forêt de minuit à l’aube sans faire de bruit, égorgent et dépècent les chiens et le bétail et se désaltèrent du sang de leurs victimes. Les voirloups sont généralement solitaires, mais ils savent se retrouver pour associer leurs pouvoirs maléfiques. La vue du sang les affole et ils ne se calment qu’en versant le sang à leur tour.
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Dommage, j’avais en ma possession la vraie légende, j’ai eu le tort de la confier à une personne qui ne me l’a pas rendue. C’était un très beau texte c’est pour cela que je suis à sa recherche, là vous n’avez que des informations génériques.