Souvenirs de ma première rencontre avec Nicolas Beuglet

Rencontre publié en mars 2018 sur Facebook !

J’ai eu la chance de rencontrer Nicolas Beuglet à un « Apéro Polar » organisé par les éditions Pocket.
Au départ c’est une discussion collective menée par la maison d’éditions, ensuite j’ai pu discuter avec l’auteur pour continuer cet entretien. Je vous partage une partie de ses conversations, ce que j’ai pu noter.
Nicolas Beuglet a choisi d’écrire dans le domaine du thriller car deux choses l’interpellent, le secret et les origines.
« Tout thriller commence par une question (le secret) et pour avoir la réponse il faut creuser les origines. ».
Pour lui dans un roman on peut comprendre ce que dans la vie on ne comprend pas toujours. Car a la fin du roman on a souvent toute les réponses et malheureusement pas dans la vie. Il se demande d’ailleurs si notre besoin de comprendre a tout prix vient de notre instinct de chasseur.
Pour écrire « le cri » ses recherches l’ont emmené dans un hôpital norvégien qui existe vraiment, l’hôpital psychiatrique de Gaustad. Cet hôpital a eu un passé peu glorieux, de tristes records comme pour les lobotomies a excès.
Nicolas Beuglet
Quand on lui demande si pour lui la scène d’ouverture est très importante, il explique qu’il a une culture plus série tv que cinéma. Donc qu’il préfère prendre le temps d’installer l’histoire et les personnages.
Au début de l’écriture d’un livre il se demande s’il doit jouer sur l’attachement ou l’étonnement. Et il préfère attacher le lecteur aux personnages. Même s’il précise que l’idéal étant de trouver le juste milieu, parce que l’impatience du lecteur est de plus en plus grande et rapide.
Il nous a raconté que son éditeur quand il a écrit le cri, lui a demandé de prendre son temps pour installer et connaître son personnage. Il a écrit 15 pages qui expliquaient chaque détail de la dispute de Sarah avec son mari et au final dans le livre il reste une ligne « Sarah part en claquant la porte ». Mais il nous explique aussi que ça lui a permis de connaître et d’aimer son personnage principal et de le faire aimer plus facilement aux lecteurs.
Ses sources d’inspirations sont parfois le personnage principal d’autre foi les intrigues. Pour créer Sarah il s’est dit :
« si un jour j’avais une galère je voudrais que la flic soit Sarah.»
Il a imaginé son idéal, un flic sérieux… Par contre, pour lui, créer les personnages secondaires c’est un calvaire.
« Ça demande tellement d’énergie de fabriquer la vie de quelqu’un. »
Quand on lui demande quel est son film culte qui l’inspire il répond qu’il n’a pas vraiment de film culte, qu’il a plus des livres cultes.
« J’ai toujours aimé me faire mon propre film. »
Son livre culte qui l’inspire le plus serait « Histoire sans fin », un livre dans un livre….
Pour son premier roman, il avait pris un pseudo car son éditeur n’arrêtait pas de lui demander « tu ne veux pas prendre un pseudo ? » Il ne devait pas trouver «Beuglet» très jolie mais aujourd’hui Nicolas a préféré reprendre son vrai nom.
Je lui ai demandé s’il avait des petites manies d’auteur ou un lieu en particulier pour écrire.
« Tant que c’est clair dans ma tête, je peux écrire n’importe où ».
Pour l’instant il n’a aucune manies ou habitude mais peut-être seulement par manque de place pour s’installer un bureau. Pour le moment son appartement est petit et comme sa femme travaille aussi a domicile ils ne peuvent pas s’installer un coin tranquille pour chacun.
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En mars 2018 : Je suis en pleine lecture de « le cri » et pour le moment l’expertise est très positive. En commençant le livre j’ai rigolé sur les premiers mots « Sarah part en claquant la porte » en repensant a ces quinze malheureuse pages abandonnées. 😉
Je remercie encore les éditions Pocket pour leur invitation et un très grand merci à Nicolas Beuglet pour sa dédicace et sa sympathie. Maintenant je retourne a Gaustad… 🙂

Aujourd’hui : J’ai depuis eu une expertise extrêmement positive pour toute la trilogie !! Le troisième tome « L’ile du diable » a même été mon coup de cœur 2020 !

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