D’où vient la légende des lutins de Noël ?

Du père Noël et ses rennes aux décors de forêts enneigées, le folklore de Noël est riche. Il ne saurait pourtant être complet sans les lutins de Noël, que deux légendes se partagent. L’une est islandaise et ancienne ; l’autre, canadienne et plus récente, mais qui tend à prendre de l’ampleur.

Les 13 lutins islandais

L’origine précise de la légende des lutins de Noël est plutôt floue, mais ce qui est certain, c’est qu’elle vient du nord. Les Islandais ont particulièrement perpétué cette tradition, et offrent un luxe de détails. On connaît notamment le nombre des lutins, même s’il a pu varier au fil du temps.

Le père Noël est en effet entouré de 13 de ces petits êtres, qui portent tous un nom associé à leur personnalité : Stekkjastaur, Giljagaur, Stúfur, Pottaskefill… Il y a ainsi le lécheur de bol, le voleur de saucisses, le voyeur des fenêtres… En effet, les lutins sont avant tout des farceurs, qui multiplient les bêtises et les chapardages.

 

D’où viennent les lutins islandais ?

Ils seraient les enfants de Grýla et Leppalúði, terribles trolls des montagnes qui s’élèvent près de Reykjavik. À l’origine, ils ont pour tâche d’effrayer les enfants qui ne sont pas aussi sages qu’ils veulent bien le dire à leurs parents.

En Islande, les lutins ont cependant tendance à prendre de plus en plus la place du père Noël lui-même, et viennent chacun à leur tour apporter des cadeaux aux enfants durant les 13 jours précédant Noël… quand ce n’est pas une pomme de terre pourrie en cas de mauvais comportement. Si les enfants ne portent pas de vêtements neufs pour les fêtes, le chat de la terrible famille de trolls et de lutins vient les dévorer.

Des origines que viennent compléter les conjonctures modernes

En Islande, tout en respectant les origines des lutins de Noël, un nouveau venu a fait son apparition depuis la crise financière traversée par le pays dans les années 2000 : Kortaklippir, le coupeur de cartes. Il vient en effet découper les cartes bancaires de ceux qui ne sauraient pas maîtriser leur budget, en particulier au moment de faire les cadeaux de Noël.

Une manière de moderniser des farces qui ne sont plus toujours d’actualité, comme Giljagaur, qui vole le lait dans les étables, ou Stekkjastaur, qui vient embêter les brebis dans leur bergerie.

 

La version canadienne des lutins de Noël

Il existe une version de l’histoire des lutins qui arrive davantage de l’ouest : c’est celle des Canadiens, et plus précisément des Québécois. Ici, un lutin prend une importance particulière, en lieu et place des 13 personnages islandais. Il s’agit d’un lutin farceur, qui visite les maisons durant la nuit, et n’en fait alors qu’à sa tête.

Dans les faits, c’est aux parents que revient la mission d’inventer les bêtises du lutin, et de mettre en scène son pantin durant le soir, pour que l’enfant le prenne en flagrant délit au matin. (J’aime beaucoup cette idée) En effet, durant la journée, le patin se fige, tandis qu’il s’anime la nuit…

 

Une origine québécoise récente

Les détails de cette légende sont dus à Régis Tremblay, Québécois vivant à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix. Alors que ses petits-enfants lui demandent d’expliquer des traces dans la neige en 2006, il a l’idée de les attribuer aux lutins du père Noël. Les petits-enfants n’eurent plus qu’une envie : partir à leurs trousses.

C’est ainsi qu’est née la tradition de la chasse au lutin, qu’on capture puis qu’on héberge dans sa maison, où il se livre à toutes sortes de farces durant la nuit. Après Noël vient le moment de le rendre au père Noël, pour qu’il puisse fabriquer les cadeaux du Noël suivant durant l’année…

 

Idée cadeau de dernière minute :

Le grand livre des esprits de Noël 

 

 

 

Que pensez-vous de cet article ? [ratings]

 

 

Tous les liens Rouge et soulignés sont des liens affiliés. Je reçois donc une petite commission si vous commandez via ces liens. Bien évidemment vous ne payerez rien en supplément 🙂

 

 

Un commentaire sur « D’où vient la légende des lutins de Noël ? »

Laisser un commentaire