Mes lectures : Tu comprendras quand tu seras plus grande

« Mon cheminement n’est pas terminé. Je suis en cours de réparation, il me reste quelques impacts et c’est seule que je compte m’en occuper. Quand j’aurai terminé, j’espère être assez solide pour reprendre la route en n’ayant plus peur de ce qui m’attend. »

 

« C’est en me démaquillant avant d’aller au lit, face au miroir qui réfléchissait mon regard terrifié, que je l’ai reçue en pleine face. Mon père était mort. Il n’existait plus. Il n’existerait plus jamais. Il ne me pincerait plus la joue en m’appelant Juju, il ne râlerait plus à chacun de mes retards, il ne lirait plus L’Équipe dans son fauteuil vert, il ne m’accompagnerait pas à l’autel, il ne mangerait plus le coin du pain avant de passer à table, il ne laisserait plus ses chaussures devant la porte. Je ne verrais plus ses cheveux blanchir, je n’entendrais plus sa voix, je ne me moquerais plus de la cuisine de Maman avec lui, je ne grimacerais plus en sentant sa barbe piquer mes joues. Je ne dirais plus jamais Papa. L’une de mes plus grandes peurs venait de se réaliser. On y était, à cet instant où tout bascule. Rien ne serait plus jamais pareil. »

Résumé de l’éditeur :

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite “Les Tamaris”, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

« Ma femme, je l’aime encore plus qu’au premier regard. Quand je vois les jeunes de maintenant, qui se séparent au premier obstacle, je me dis que nous avons de la chance d’avoir vécu à cette époque. »

Mon avis :

(Déjà publié en 2017 sur Facebook)

C’était mon premier Virginie Grimaldi, je lui ai pris au salon de St maur et elle me l’a dédicacé.
C’est un roman « Feel good » par excellence !! Une lecture rythméesensibletendre et drôle !!
Quand j’ai commencé le livre, je me suis dis que je devais être maso, une femme qui doit faire son deuil et qui se réfugie dans une maison de retraite pour ça, moi qui venait de perdre mes deux grands parents en peu de temps, j’ai crains que ça soit difficile a lire !!!
Alors oui, j’ai beaucoup pensé a eux en lisant ce livre, la douleur de la perte était là mais aussi tous les souvenirs avec eux, se rappeler simplement qu’ils seront toujours vivant en nous et de tout ce qu’ils nous ont appris et apporté de leur vivant.
J’ai beaucoup ri aux blagues nuls de Gustave, j’ai appris des leçons de vie de Louise et des autres… Même de Léon le râleur 🙂
On ressort de ce livre en se rappelant de profiter du bonheur des moments présents, avec l’envie de dire aux gens qu’on aime, qu’on les aime justement… Se rappeler de ne pas vivre dans le passé et surtout de ne pas avoir peur de l’avenir. Finalement j’ai reçu les leçons en même temps que l’héroïne Julia. Alors rien que pour ça, merci Virginie Grimaldi, votre livre m’a apporté beaucoup et avec simplicité.
En dehors des échos dans ma vie, c’est un très bon moment de lecture que je conseille a tous le monde, parce que malgré le sujet difficile, je vous promets qu’on rit beaucoup !!

Satisfaction : 90%

« Si la vieillesse était douce à vivre, personne ne voudrait que ça s’arrête. Le fait qu’elle soit si rude rend l’existence moins attachante. La vieillesse a été inventée pour se détacher de la vie.»

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