MYTHOLOGIE GRECQUE : ATHENA DÉESSE DE LA PRUDENCE ET DE LA GUERRE

Athéna allie le rôle de déesse de la Sagesse et de la Guerre. Elle est bienveillante et protectrice et certains la considèrent comme la déesse « aux yeux étincelants ».

Certains considèrent qu’Athéna ne fut portée par aucune mère. D’autres la considère comme fille de Métis et de Zeus.

Le mythe raconte qu’Ouranos informa Zeus que le fils de Métis prendrait son trône. Dés qu’il apprit que Métis était enceinte, il l’avala. Zeus eut ensuite des maux de tête, c’est ainsi qu’il demanda au dieu forgeron Héphaïstos de lui ouvrir le crâne pour lui ôter ce mal. C’est ainsi que Athéna sortit de la tête de Zeus, adulte et tout armée en poussant un cri de guerre puissant. Très vite, elle rejoint les dieux de l’Olympe, où elle prend une place importante.

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L’Iliade, l’Odyssée comme les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l’égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c’est comme déesse de la sagesse, représentée par la chouette, qu’elle s’impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu’à nos jours.

Athéna et Poséidon se sont disputés la possession de l’Attique. Ils choisissent comme arbitre Cécrops, le premier roi du territoire. Poséidon frappe l’Acropole de son trident et en fait jaillir une source d’eau salée. Athéna, elle, offre un olivier. Cécrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple, et c’est elle qui devient protectrice d’Athènes.

Par la suite, Athéna élève un autre roi mythique, Érichthonios. Il lui dresse l’Érechthéion, le plus ancien sanctuaire de l’Acropole, dont les premières prêtresses ne sont autres que les filles de Cécrops, Aglaure, Pandrose et Hersé, c’est-à-dire respectivement le beau temps, la rosée et la pluie, tous trois dons d’Athéna. Il crée également en son honneur les Panathénées, destinées à fêter l’anniversaire de la déesse, la plus grande fête religieuse d’Athènes.

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Comme Hermès, son demi-frère, elle se charge souvent de protéger les héros. C’est le cas dans la guerre de Troie, où après avoir été refusée par Pâris dans le jugement du mont Ida, elle prend parti pour les Grecs. Elle protège tout particulièrement Diomède. Après la guerre, elle protège Ulysse et surtout Télémaque, sous les traits de Mentor. Elle apaise la colère des Érinyes et fait acquitter Oreste par l’Aréopage. Elle aide également Héraclès à accomplir ses douze travaux, et Persée à tuer Méduse, dont la tête coupée orne ensuite son égide. C’est elle qui conseille Cadmos, le fondateur de Thèbes, lui enjoignant de tuer le dragon puis de semer ses dents pour susciter une armée hors de terre. Elle indique à Bellérophon comment dompter Pégase.

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Ce sont ses conseils qui guident les dieux lors de la gigantomachie, et selon certaines traditions, elle tue elle-même le Géant Pallas, ce qui lui aurait valu son nom de « Pallas Athéna ».

Contrairement à Arès, dieu brutal, dieu de la guerre, surnommé le « buveur de sang », Athéna incarne l’aspect plus ordonné de la guerre, la guerre qui obéit à des règles, celle qui se fait en certains lieux, à certaines périodes, et entre les citoyens : le combat.

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Tout ce qui est filé ou cousu est de son domaine, comme le montre par ailleurs la fable d’Arachné, transformée en araignée pour avoir osé prétendre qu’elle filait mieux que la déesse. De nombreuses représentations la montrent tenant un fuseau ou un rouet.

Elle est dotée d’attributs relatifs à la Guerre : le bouclier et la lance, mais également d’autres relatifs à l’intelligence tels que l’olivier et la chouette.

Elle est identifiée à Minerve chez les Romains.

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